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Eliminés de la Coupe de France à Toulon (1-0), le FC Sète va pouvoir se consacrer au championnat, où les « Vert et Blanc » ont un bon coup à jouer.
C’est évident, joueurs comme supporters, auraient bien évidemment préféré revenir de Toulon, avec en poche un billet pour le huitième tour de la coupe de France. Hélas, à quatre minutes de la fin du temps réglementaire, une action confuse devant les buts de Labruna (erreur ? obstruction ?) permettait aux Varois de prendre définitivement l’avantage. Bousculés, les Sétois avaient néanmoins tenus bon jusqu’à ce coup du sort, étalant ainsi au public leur solidité défensive.
Mais dans ce genre de match, la hiérarchie doit rapidement être établie, sous peine de laisser des plumes dans la bataille. Dans le domaine offensif, les attaquants maritimes ne sont pas parvenus à trouver la faille, le portier Toulonnais repoussant invariablement les tentatives héraultaises. Et même si les pions offensifs languedociens terrorisent depuis quelques semaines les défenses du National, il est indéniable que les « Vert et Blanc » se heurtent depuis trop longtemps à un déficit de réalisme criant. Les opportunités qui se sont présentés au Sétois depuis le début de la saison auraient du leur permettre de marquer beaucoup plus de buts qu’ils n’en ont inscrit pour le moment. Forts de ce constat, les dirigeants du FCS 34 sont partis à la recherche d’un renfort, susceptible de débarquer sur l’Île singulière pendant le mercato hivernal.
Cette élimination, dès le 7e tour, fait donc suite à une sortie sans gloire, l’an passé, à Montluçon (2-0). Mais si on s’intéresse de plus près aux tendances qui apparaissent d’année en année, on s’aperçoit que, traditionnellement, les équipes qui jouent le haut de tableau en fin de championnat ne brillent pas dans les compétitions à élimination directe. Bien sûr, des exceptions apparaissent de temps en temps. Mais cette année encore, ce constat s’impose invariablement au championnat National. Bien entendu, il est trop pour déterminer avec précision les équipes qui se mêleront à la lutte pour l’accession en L2. Cependant, à ce jour, sur les 9 formations figurant dans le haut du tableau, seuls deux (Nîmes et Ajaccio) postulent encore à une épopée en coupe de France. Alors de là à dire qu’être éliminé de la « Vieille Dame » est plutôt bon signe pour la suite, il n’y a qu’un pas que l’on osera, bien évidemment, pas franchir. Mais désormais, seule l’idée fixe de briller en championnat obsédera les « Vert et Blanc ». Fatalement, même si le public Sétois ne verra pas ses favoris défier des équipes professionnelles au Louis Michel cette année, il peut encore rêver de découvrir 19 équipes de L2 sur les bords de l’étang de Thau la saison prochaine. |
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