G. Dufrennes
Ybnou Charaf
 
30.05.2005
Battus, mais heureux !
 
 

 

La défaite anecdotique concédée à Paris (3-2) n'a pas altéré la belle joie des joueurs « Vert et Blanc ». L'heure est désormais à la fête.

 

Assurément, le groupe sétois aurait aimé poursuivre l'incroyable série d'invincibilité qui perdurait depuis 14 rencontres. Indéniablement, les « Vert et Blanc » auraient souhaité devancer Valence sur le fil et s'octroyer la place de vice-champion. Mais vendredi, on comprit assez rapidement que cette rencontre à Paris, disputé sur un rythme de sénateur, allait s'apparenter à un véritable match de fin de saison. L'occasion pour les Héraultais de recueillir les dividendes de 9 mois d'efforts acharnés, l'occasion de savourer une montée construite au terme de 37 rencontres jouées à 120%. Etat d'esprit compréhensible, et ce d'autant plus que plusieurs éléments majeurs manquaient à l'appel à l'heure où les vingt-deux acteurs furent accueillis par des samba brésiliennes du plus bel effet sur la pelouse du stade Yves du Manoir. En effet, Rouve (blessé), Kharbouchi, Kharrazi (suspendus), Calabuig et Favier (retenus en sélection) ne figuraient pas sur la pelouse au moment du coup d'envoi. Pire, le «  Gaulois » dut rapidement se passer des services de Quevedo et Ouabi, blessés dans le premier quart d'heure de la partie. Reste que les Languedociens ont le match par le bon bout, ouvrant logiquement la marque après que N'Dri ait trompé la vigilance de Djidonou (0-1 ; 6e).

 

Entame idéale, mais trop rapidement effacée par l'égalisation francilienne intervenue consécutivement à criant manque de communication entre La Bruna et Vidalon. Une défense démobilisée piégée une première fois par le lob d'Amendolare (1-1 ; 11e). Elle le sera une seconde fois dix minutes plus tard après que ce diable d'attaquant local se soit échappé comme sur un boulevard, avant que Chalier ne l'arrête illicitement dans la surface de réparation. Costa ne manquera pas l'aubaine de placer son équipe en tête au tableau d'affichage (2-1 ; 21e). Une demi occasion, deux buts ! Réalisme effarant côté « Ciel et Blanc ».

 

La suite de la première mi-temps se résumera à une domination héraultaise dénuée d'occasions. Manquant de percussion une fois arrivés à trente mètres des buts du Racing, les Languedociens buttaient sur un ensemble parfaitement regroupé. Toujours est-il que Tumba avait trouvé la faille avant que le tragi-comique arbitre du match, Mr Mussotte, ne poursuive son show par un coup de sifflet aussi étrange que strident. Bref, l'égalisation n'était pas pour tout de suite. On pensait réellement qu'elle était acquise lorsque que Dufrennes mystifia l'arrière garde parisienne pour servir N'Dri esseulé au six mètres. Las, l'attaquant « vert et blanc » n'appuyait pas suffisamment sa reprise et Djidonou sauvait miraculeusement son camp (42e). Le portier francilien ne pourra rien, en revanche, lorsque ce même N'Dri, décidément très en vue vendredi soir, le trompa d'une belle frappe croisée dix minutes après la reprise (2-2 ; 56e).

 

Sereins et concernés, les Maritimes tentaient alors de faire la différence. Sur des chardons ardents lors des rares perforations locales, on sentait néanmoins ce troisième but à portée de fusil des coéquipiers d'Olivier La Bruna. On pensait là encore que Mickaël N'Dri allait réussir son premier triplé en championnat, mais sa reprise s'envola étrangement au-dessus des buts. L'occasion aurait pu (du) se représenter si le corps arbitral avait bien voulu accorder le penalty qui s'imposait après que Dufrennes ait vu sa tentative annihiler par une main adverse dans les 18 mètres . La décision ne voulait décidément pas intervenir. Finalement, elle arriva juste avant le coup de sifflet final. Mais à la surprise générale, elle fut parisienne. Au terme d'un contre rondement mené, Balde ratait sa reprise au premier poteau. Bien positionné derrière Chalier et Congio, Amendolare propulsait le cuir dans les buts de La Bruna (3-2 ; 90e) pour offrir aux siens une victoire de prestige. Un tantinet déçus de ne pas avoir accroché un quinzième résultat de rang à leur palmarès, les Maritimes affichaient néanmoins un large sourire à l'heure de quitter le stade. L'essentiel était sauf : le FC Sète jouera bel et bien en L2 la saison prochaine. Place à la fête désormais. Avant des vacances bien méritées.

 
   
 
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1
 
Valenciennes
74
2
 
Valence
67
3
 
FC Sète
65
4
 
Entente SSG
63
5
 
Nîmes
56
6
 
Paris Racing
56
7
 
Ajaccio GFCO
55
8
 
Tours
55
9
 
Cherbourg
49
10
 
Pau FC
49
11
 
Bayonne
48
12
 
Libourne
47
13
 
Cannes
47
14
 
Romorantin
46
15
 
Croix de Savoie
46
16
 
Raon l'Etape
45
17
 
Besançon
44
18
 
Wasquehal
40
19
 
Rouen
38
20
 
Roye
34
     
     
Racing
3-2
FC Sète
FC Sète
0-0
Libourne
Rouen
1-2
FC Sète
FC Sète
1-0
Croix de S
Romorantin
1-1
FC Sète
FC Sète
1-1
Valence
Cherbourg
2-2
FC Sète
Raon
0-1
FC Sète
FC Sète
2-1
Cannes
Wasquehal
1-2
FC Sète
FC Sète
0-0
Nîmes
Ajaccio
1-1
FC Sète
FC Sète
1-0
Pau
Entente
0-2
FC Sète
FC Sète
1-1
Besançon
Tours
4-1
FC Sète
FC Sète
2-0
Vergèze
FC Sète
3-0
Roye
VA
1-1
FC Sète
FC Sète
0-1
Bayonne
FC Sète
3-0
Montpellier
Libourne
2-2
FC Sète
FC Sète
0-0
Arles
FC Sète
2-0
Rouen
     
 
     
 
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